TRIGONOMETRIE SPHERIQUE |
CONTENU
: Mis à jour avril 2011, revu sept
2011 |
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Ce
chapitre est traite de compléments de trigonométrie sphérique qu'on ne peut pas
ne pas connaître, tant l'usage en est répandu en astronautique et astronomie.
Considérons
une sphère de centre O et de rayon unité, et sur sa surface 3 points A, B, C
non tous trois situés sur un même grand cercle de la sphère. Ces 3 points
constituent les sommets d'un TRIANGLE SPHERIQUE,
dont les cotés sont les arcs des 3 grands cercles de la sphère, qui passent
respectivement par AB, AC, BC.
On
peut alors définir des angles.
·
Angles au sommet A, B, C : Par exemple  ou A : on
désigne ainsi, l'angle inférieur à 180°, arithmétique formé par les tangentes
Au et Av aux deux grands cercles passant par A. De même pour les autres
sommets.
·
Angles au centre a, b, c : Par exemple â ou a est
l'angle arithmétique inférieur à 180°, en O entre les directions OB et OC. Souvent
on dit qu'on "voit" le côté BC sous l'angle au centre â.
NB : si un
des angles au sommet est égal à 90°, on dit que le triangle est rectangle.
REMARQUE : La somme des angles au sommet n'est pas comme pour un triangle plan, égale à 180°, mais supérieure à 180°. Voir plus loin la notion d'excès sphérique
II RELATIONS TRIGONOMETRIQUES :
Nous
allons établir les relations les plus générales dans un triangle sphérique
quelconque.
Les
vecteurs OB et OC sont décomposés sur u et w (resp v et w ), ce qui donne
moyennant cosa = u.v :
ce
qui donne
Il
est clair que les sinus de tous les angles sont positifs, ainsi on peut écrire
:
La
dernière relation est invariante par permutation circulaire des variables a, b,
c. Donc nous obtenons une relation remarquable du triangle sphérique, appelée RELATION DES SINUS :
AUTRES RELATIONS PAR PERMUTATION :
La
manipulation trigonométrique permettrait aussi d'établir ( ce que nous ne
faisons pas ) :
4°) EXEMPLE : Distance entre 2 points de la terre:
Soient
2 lieux donnés par leur coordonnées géographiques, longitude et latitude, B=(
Lo, lo ), C=( L1, l1 ). Le rayon terrestre étant noté RT, le lecteur
établira , en utilisant un triangle constitué de B, C, et du pôle nord A, que
la plus courte distance entre B et C, mesurée sur un grand cercle
(distance orthodromique ou géodésique) est :
III CAS PARTICULIER DU TRIANGLE
RECTANGLE EN A
Comme
la trigonométrie sphérique est souvent utilisée pour des repérages terrestres,
avec souvent 2 cercles très particuliers et orthogonaux : l'équateur terrestre
et une méridien ou un parallèle quelconque et un méridien, ce cas revêt un
intérêt particulier. Le lecteur pourra s'exercer à retrouver les relations
ci-dessous.
Exemple, pour les points survolés :
Le
triangle sphérique à considérer est S''NS'~ ABC rectangle en A. B = S'NS'' = i,
NOS' = a = q+w, S''Os' = lS = b. La relation des sinus donne
immédiatement le résultat cherché, à savoir :
Formule
importante déjà rencontrée.
IV EXCES SPHERIQUE ET SURFACE DU DU TRIANGLE SPHERIQUE
L'excédent
( ou encore excès sphérique) est le nombre :
E = ^A+ ^B+^C - 180°
avec
les angles au sommet exprimés en degrés.
On
peut démontrer ( ce qui constitue le théorème de Girard ) que
l'aire du triangle sphérique ABC , sur une sphère de rayon R, est S :
S = (^A + ^B
+ ^C - p)R2
= E R2.
Avec
naturellement les angles exprimés en radian. Vous pourrez ainsi retrouver
l'aire de la sphère de rayon R (4pR²
)
Autres sites
traitant de la trigonométrie sphérique :
http://chronomath.irem.univ-mrs.fr/chronomath/Girard.html
http://astro.u-strasbg.fr/~fresneau/exerc/exo1/exo1.html ( exercices d'astronomie)
http://astroti.free.fr/astroti/calc/astrosph.html
Guiziou Robert avril
2011, sept 2011